Friday, December 4, 2009
Semaine 11
La fin de la vie pour Samba est sereine. Une voix appelle Samba. Je crois que la voix représente la foi, Dieu, l’ombre, le Chevalier mais plus important encore, la voix représente le maître. La voix guide Samba dans l’ombre, dans la mort. La voix lui montre le néant, la paix. La voix calme son incertitude, «Sens comme ta pensée plus ne te revient comme un oiseau blessé, mais infinement se déploie, à peine l’as-tu osée !» (p.189). Le conflit entre l’Occident et l’Afrique recule. Il réaffirme sa foi et son identité, finalement Samba trouve la paix, «Je suis deux voix simultanées. L’une s’éloigne et l’autre croît. Je suis seul…Tu entres où n’est pas l’ambiguïté.» (p.190). Samba est tranquil et bienheureux, «Salut à toi, sagesse retrouvée, ma victoire !…Je te regarde, et tu durcis dans l’Etre. Je n’ai pas de limite…Je te veux, pour l’éternité.» (p.191). Samba attendait la mort, la vérité et il les trouve tous deux en même temps à la fin.
Semaine 10
Samba a une vision du maître, nous pouvons identifier que le rapport entre Samba et le maître est fort. Il semble que le maître est une figure du père. Samba demande au maître de l’aider, «…j’implore en grâce ta clameur dans l’ombre, l’éclat de ta voix, afin de me ressusciter à la tendresse secrète…» (p.174). Pendant le roman, le rapport entre les deux m’intrigue. Samba pleure quand il laisse le maître pour aller à l’école. Il donne un cheval au maître, mais le maître le refuse. Le maître donne le cheval à l’école, il parle du cheval, mais je pense que il parle de Samba aussi, «Non…Ce cheval ne peut pas être un cheval de trait. Il a la tête trop haute, il est trop beau. On ne peut pas demander au pur-sang de tirer la charrue….Ce soir-là, les gens du Diallobé apprirent que le maître avait fait cadeau au directeur de l’école nouvelle d’un pur-sang. «Cette bête sémillante, assurait le maître, serait mieux à sa place à l’école nouvelle qu’au Foyer-Ardent…»» (p.78-79). Nous pouvons voir que Samba est comparable au maître. Le fou peut voir le maître dans Samba et je suis d’accord avec le fou. Samba est gentil avec le fou, comme le maître, «Samba Diallo sentit une telle pitié l’envahir qu’il se précipita, releva le fou et le serra sur sa poitrine.» (p.178). Samba discute l’Occident avec le fou, comme la conversation précédente entre le maître et le fou.
Encore une fois, le roman nous présente une image de la lumière, mais l’image est sinistre, «…le soleil couchant avait teint le ciel de pourpre sanglante.» (p.184). Le fou guide Samba jusqu’au cimetière, Samba a peur, «Son cœur se mit à battre» (p.184). Samba lutte pour la foi, il souhaite avoir des conseils du maître. Il ne prie pas. Il ne promet pas de prier. Le fou attaque Samba, c’est le début de la fin, «C’est alors que le fou brandit son arme, et soudain, tout devint obscur autour de Samba Diallo.» (p.187).
Encore une fois, le roman nous présente une image de la lumière, mais l’image est sinistre, «…le soleil couchant avait teint le ciel de pourpre sanglante.» (p.184). Le fou guide Samba jusqu’au cimetière, Samba a peur, «Son cœur se mit à battre» (p.184). Samba lutte pour la foi, il souhaite avoir des conseils du maître. Il ne prie pas. Il ne promet pas de prier. Le fou attaque Samba, c’est le début de la fin, «C’est alors que le fou brandit son arme, et soudain, tout devint obscur autour de Samba Diallo.» (p.187).
Semaine 9
Samba a un rendez-vous avec Lucienne. Il agit d’une façon étrange, il flirte avec elle. Il lui presente un poème, et puis «Il baissa la tête, rabattit les commissures de ses lèvres, renifla et mima si bien un gros dépit d’enfant qu’elle éclata de rire.» (p.148). Son comportement m’intrigue, il ne semble pas que Samba soit un personnage sexuel. Pendant le roman, il n’a jamais aucune idée de sa nature sexuelle, si bien qu’il soit comparable à un prêtre. Il me rend confuse. Le flirt continue, ils agissent comme des amoureux, «Lucienne saisit et pressa sa main qui était restée sur la table. Il frissona.» (p.153). Pourquoi frissone-t-il ? Est-ce qu’il est timide, grâce au désir, où est-il dégoûté par sa féminité? L’image du «cœur battant» (p.156) m’interesse, est-t-il nerveux aussi ? Je ne crois pas que ce soit de l’amour qui gonfle son cœur. Il dit «Je crois que je préfère Dieu à ma mère.» (p.156). Est-ce que Samba préfère Dieu aux femmes ? Est-ce que la foi gonfle son cœur ?
Chez Pierre-Louis, il admire la fille Adèle, «Le jeune homme en éprouva un sentiment de plaisir qu’il regretta aussitôt, puis ce regret lui-même le surprit.» (p.160). Je crois que c’est une affirmation de sa dévotion à Dieu et de sa dévotion à ses habitudes.
Il parle de l’aliénation, «une grande absence» (p.161). La culture des Diallobé lui manque. Il dit que «l’homme est plus proche de la mort» (p.162) en Afrique, et que «la mort [s]’est redevenue une étrangère» (p.162). Il a besoin d’être plus proche de la mort pour être plus proche de Dieu. Il vit pour la mort, vraiment tout le monde vit pour la mort mais Samba attend la mort. Samba a très envie de la mort et, peut-être, la clarté.Il sent une «absence spirituelle» (p.163). Pour Samba, la mort est un choix meilleur que la vie, «Nous sommes vides de substance et notre tête nous dévore. Nos ancêtres étaient plus vivants.» (p.168). Il peut reconnaître ses propres doutes et la cause ses doutes. Il lutte contre ces doutes. Il veut être spirituel, il veut être un Diallobé. Malheureusement, il était devenu un hybride, entre l’Afrique et l’Occident, il n’est ni un Diallobé ni un Français.
Chez Pierre-Louis, il admire la fille Adèle, «Le jeune homme en éprouva un sentiment de plaisir qu’il regretta aussitôt, puis ce regret lui-même le surprit.» (p.160). Je crois que c’est une affirmation de sa dévotion à Dieu et de sa dévotion à ses habitudes.
Il parle de l’aliénation, «une grande absence» (p.161). La culture des Diallobé lui manque. Il dit que «l’homme est plus proche de la mort» (p.162) en Afrique, et que «la mort [s]’est redevenue une étrangère» (p.162). Il a besoin d’être plus proche de la mort pour être plus proche de Dieu. Il vit pour la mort, vraiment tout le monde vit pour la mort mais Samba attend la mort. Samba a très envie de la mort et, peut-être, la clarté.Il sent une «absence spirituelle» (p.163). Pour Samba, la mort est un choix meilleur que la vie, «Nous sommes vides de substance et notre tête nous dévore. Nos ancêtres étaient plus vivants.» (p.168). Il peut reconnaître ses propres doutes et la cause ses doutes. Il lutte contre ces doutes. Il veut être spirituel, il veut être un Diallobé. Malheureusement, il était devenu un hybride, entre l’Afrique et l’Occident, il n’est ni un Diallobé ni un Français.
Semaine 8
Samba Diallo est en France, il étude la philosophie là-bas à Paris. Il est chez Lucienne, son amie française. Il rencontre ses parents et son cousin. Samba décrit le père de Lucienne, il est pasteur et est comparable au maître, «…qui rappela à Samba Diallo, en dépit de la différence de couleur, le front, à la peau racornie par les longues prosternations, du maître des Diallobé.» (p.122). Il semble que Paul Martial est fort et intelligent, «…Samba Diallo reconnut l’inaptitude de cette bouche à prononcer des paroles futiles.» (p.122). Samba déclare qu’il ne boit jamais d’alcool. C’est une affirmation de sa religion. M. Martial est impressionné par sa foi, «Il a fait claquer sa chahâda, comme un étendard au vent.» (p.124). Samba discute sa situation ambiguë, le problème de rentrer au pays d’origine, et aussi des sentiments de l’aliénation en France. Il ne fait pas partie de la culture française mais la France a transformé Samba, il croit que sa transformation empêche son retour, sa perception a changé en France, «Il nous apparaît soudain que, tout au long de notre cheminement, nous n’avons pas cessé de nous métamorphoser, et que nous voilà devenus autres. Quelquefois, la métamorphose ne s’achève pas, elle nous installe dans l’hybride et nous y laisse. Alors, nous nous cachons, remplis de honte.» (p.125).
M. Martial indique qu’il respecte la foi en Afrique, et il espère que l’Afrique peut aider l’Occident, «J’escomptais qu’avec l’aide de Dieu, l’exemple de votre foi eût ravivé la nôtre, que l’Eglise noire que nous aurions suscitée eût très rapidement pris notre relais dans le combat pour la foi…» (p.128). Samba nous montre l’affirmation de sa religion pour la deuxième fois à la fin du chapitre un de la deuxième partie, il discute la situation en Afrique et il déclare qu’il favorise la foi à la santé. Il semble que Samba a foi en Dieu, mais ses mots sont contradictoires à sa réalité, il oublie encore de prier, «Tard dans la nuit, il s’aperçut qu’il avait oublié de faire sa prière du soir, et dut se faire violence pour se relever et prier.» (p.138). Sa foi est une habitude, peut-être une responsabilité forcée.
M. Martial indique qu’il respecte la foi en Afrique, et il espère que l’Afrique peut aider l’Occident, «J’escomptais qu’avec l’aide de Dieu, l’exemple de votre foi eût ravivé la nôtre, que l’Eglise noire que nous aurions suscitée eût très rapidement pris notre relais dans le combat pour la foi…» (p.128). Samba nous montre l’affirmation de sa religion pour la deuxième fois à la fin du chapitre un de la deuxième partie, il discute la situation en Afrique et il déclare qu’il favorise la foi à la santé. Il semble que Samba a foi en Dieu, mais ses mots sont contradictoires à sa réalité, il oublie encore de prier, «Tard dans la nuit, il s’aperçut qu’il avait oublié de faire sa prière du soir, et dut se faire violence pour se relever et prier.» (p.138). Sa foi est une habitude, peut-être une responsabilité forcée.
Semaine 7
Samba et le Chevalier continuent la discussion du travail. Le Chevalier indique que l’Occident a déclaré que Dieu est mort, «Il a commencé, timidement, par reléguer Dieu «entre les guillemets». Puis, deux siècles après, ayant acquis plus d’assurance, il décréta : «Dieu est mort».» (p.113). Il décrit le changement social de l’Occident. L’Occident considère Dieu comme un mythe, Dieu est une légende, une invention. Et puis, Dieu est mort. Le Chevalier discute la révolution industrielle et la mort de l’homme qui menace l’Occident, «Après la mort de Dieu, voici que s’annonce la mort de l’homme.» (p.113). Il explique ses sentiments, il dit que il n’y a pas besoin d’avoir beacoup de gens en train de travailler à cause de la révolution industrielle, «Il ne sera plus besoin que de très peu de vie pour fournir un travail immense.» (p.113). Il indique que l’homme n’a que le bonheur en présence de Dieu, et que l’attitude de l’Occident est insuffisante, «L’homme n’a jamais été aussi malheureux qu’en ce moment où il accumule tant…C’est ainsi que l’histoire de l’Occident me paraît révélatrice de l’insuffisance de garantie que l’homme constitue pour l’homme. Il faut au bonheur de l’homme la présence et la garantie de Dieu.» (p.114).
Samba est d’accord, et son esprit est satisfait, «…Samba Diallo avait retrouvé la paix.» (p.115). Il pense à la volonté, il dit que la volonté est la créature de Dieu, «…créature de la volonté est créature de Dieu.» (p.116). Cette vue est intéressante, c’est assez paradoxal. L’homme est imparfait à cause de la volonté, mais pourquoi crée-t-il l’imperfection ? Dieu a banni Adam et Eve du paradis à cause de la volonté. C’est déroutant bien sûr…
Samba est d’accord, et son esprit est satisfait, «…Samba Diallo avait retrouvé la paix.» (p.115). Il pense à la volonté, il dit que la volonté est la créature de Dieu, «…créature de la volonté est créature de Dieu.» (p.116). Cette vue est intéressante, c’est assez paradoxal. L’homme est imparfait à cause de la volonté, mais pourquoi crée-t-il l’imperfection ? Dieu a banni Adam et Eve du paradis à cause de la volonté. C’est déroutant bien sûr…
Semaine 6
Le chapitre neuf commence avec une description du Chevalier. Samba observe son père, il remarque la présence de Dieu qui entourne le Chevalier, «C’est cette présence, je crois, qui lui colle ainsi la peau sur les os du front, lui enfonce dans les orbites profondément excavées ce regard lumineux et calme. Sa bouche n’est ni sourire, ni amertume. Les prières profonds doivent certainement incinérer dans l’homme toute exubérance profane de vie. Mon père ne vit pas, il prie…» (p. 106). Il semble que Samba a des sentiments negatifs, il a l’air sarcastique. Il commence à mettre la foi et la religion en doute. Ces sentiments font peur à Samba.
Samba et le Chevalier discutent le travail. Samba pense que le travail peut aliéner les gens de Dieu. Le but du travail est l’accumulation…Le Chevalier explique ses pensées, le travail justifie la vie, et la vie justifie Dieu..Il décide que le travail, par ce rapport, donne le sens à la vie et à Dieu, «Si un homme croit en Dieu, le temps qu’il prend à sa prière pour travailler est encore prière» (p. 112). Je ne suis pas d’accord avec ses sentiments. Ils sont intéressants bien sûr, mais je n’accepte pas ces idées d’un monde âgé…Mais, contrairement au Chevalier, je n’avais jamais pleine confiance en l’ombre. Il est possible que nous somme avides par nature, et nous nous fixons sur le présent au lieu d’être plus spirituels. Mais je préfére penser à la vie comme le dernier grand spectacle où je joue un rôle principal. Je ne regrette rien. Je contrôle mon propre destin jusqu’à la fin…Et après la fin? Je ne sais pas…Je dois vivre pour le présent. Le lendemain est plein d’incertitude.
Samba et le Chevalier discutent le travail. Samba pense que le travail peut aliéner les gens de Dieu. Le but du travail est l’accumulation…Le Chevalier explique ses pensées, le travail justifie la vie, et la vie justifie Dieu..Il décide que le travail, par ce rapport, donne le sens à la vie et à Dieu, «Si un homme croit en Dieu, le temps qu’il prend à sa prière pour travailler est encore prière» (p. 112). Je ne suis pas d’accord avec ses sentiments. Ils sont intéressants bien sûr, mais je n’accepte pas ces idées d’un monde âgé…Mais, contrairement au Chevalier, je n’avais jamais pleine confiance en l’ombre. Il est possible que nous somme avides par nature, et nous nous fixons sur le présent au lieu d’être plus spirituels. Mais je préfére penser à la vie comme le dernier grand spectacle où je joue un rôle principal. Je ne regrette rien. Je contrôle mon propre destin jusqu’à la fin…Et après la fin? Je ne sais pas…Je dois vivre pour le présent. Le lendemain est plein d’incertitude.
Semaine 5
Le roman nous présente un nombre de personnages secondaires, mais ces personnages sont cruciaux pendant l’histoire. Je parle de Jean Lacroix, le Chevalier et le fou.
A l’école, Jean Lacroix fait la connaissance de Samba Diallo. Le chapitre cinq est intéressant parce que nous pouvons voir Samba comme Jean Lacroix peut le voir, et, bien sûr, le Chevalier aussi. Jean est un témoin principal pendant le chapitre. Il nous propose un aperçu profond de la vie et de l’histoire de Samba Diallo.
Il parle de la tristesse qui entoure Samba, «…Jean Lacroix croyait se souvenir que cette tristesse, il l’avait perçue dès les premiers moments de ses contacts avec Samba Diallo…» (p. 62).
Jean peut sentir un phénomène étrange, un silence mystérieux qu’il énerve. Ses perceptions sont formidables, Samba est le silence «Le trou de silence, la brèche de paix, c’était lui !» (p. 64). Ici, nous pouvons identifier le thème de la lumière que le langage nous montre pendant tout le livre, «son visage rayonnait» (p. 64).
Jean fait la connaissance du Chevalier au bureau de son père. Le Chevalier est le père de Samba. Nous pouvons voir les références de la lumière et de l’ombre aussi, Jean décrit le Chevalier, sa tête «…découpée dans du grès noir et brilliant…» (p. 66) et son visage «…son beau visage d’ombre serti de clarté…» (p. 67). Les images pénétrent dans l’esprit du lecteur.
Nous pouvons voir que Samba a une préoccupation de la mort quand il parle de la fleur (p. 69), c’est une première conversation bizarre entre les deux. L’auteur utilise l’image de la lumière et du feu pour décrire la scène (p. 70). Ce qui est intéressant, Samba est comparable à son père, il a une apparence de la pierre aussi, «Le visage de basalte de Samba Diallo» (p. 70). Pour Jean, et bien sûr pour nous, Samba Diallo est une énigme. Samba prie, et il pleure, à la fin intense du jour, «…fasciné par Samba Diallo pleurant sous le ciel. Il ne sut jamais comment s’acheva cette mort pathétique et belle du jour» (p. 72).
Le chapitre sept est vraiment intéressant aussi, il commence avec une description de l’horizon qui est comparable à la fin du monde, «Le soleil était suspendu, dangereusement, au-dessus de ce gouffre» (p. 86). Cette scène est liée aux idées du chapitre sept. Paul Lacroix, le père de Jean, et le Chevalier sont ensemble au bureau de Paul. Pour le deuxième fois, l’auteur nous montre que le Chevalier a «une stature de pierre» (p. 87). Les deux discutent la fin du monde. Leur differences nous révélent un conflit. Ce conflit est entre les deux, entre le noir et le blanc, entre leurs convictions, entre l’Afrique et l’Occident, et, plus importante, entre la foi et la science. Le Chevalier insiste que la vérité n’est plus accessible à la fin de l’histoire, il dit que l’Occident se meurt «…lentement sous les poids de l’évidence» (p. 90). Le Chevalier attends pour la fin, et la vérité. Paul est fasciné, «Leur néant, ils l’appellent l’absolu. Ils tournent le dos à la lumière, mais ils regardent fixement l’ombre» (p. 90). Je suis fascinée aussi, à mon avis le Chevalier et le monde qu’il represente sont vraiment courageux. Ils font confiance à la foi, à l’ombre, à l’incertitude et à la mort. C’est une tâche difficile pour la plupart des gens.
Le chapitre huit nous presente le fou. Il semble que le fou est perturbé, c’est vrai mais il est sage aussi. Il peut avoir des pensées profondes, ses yeux nous révélent ces pensées «Les traits en étaient immobiles hormis les yeux qu’habitait une inquiétude de tous les instants» (p. 98). La description de l’Occident est merveilleux, j’aime bien les images, «Alentour, le carrelage étendait son miroir brillant où résonnait le claquement des souliers…pour toucher du pied le froid miroir glauque et brillant» (p. 101). Le rapport entre le fou et le maître est touchant, «De sa main nue, il essuya les larmes de l’homme, puis, doucement, se mit à le bercer» (p. 105).
A l’école, Jean Lacroix fait la connaissance de Samba Diallo. Le chapitre cinq est intéressant parce que nous pouvons voir Samba comme Jean Lacroix peut le voir, et, bien sûr, le Chevalier aussi. Jean est un témoin principal pendant le chapitre. Il nous propose un aperçu profond de la vie et de l’histoire de Samba Diallo.
Il parle de la tristesse qui entoure Samba, «…Jean Lacroix croyait se souvenir que cette tristesse, il l’avait perçue dès les premiers moments de ses contacts avec Samba Diallo…» (p. 62).
Jean peut sentir un phénomène étrange, un silence mystérieux qu’il énerve. Ses perceptions sont formidables, Samba est le silence «Le trou de silence, la brèche de paix, c’était lui !» (p. 64). Ici, nous pouvons identifier le thème de la lumière que le langage nous montre pendant tout le livre, «son visage rayonnait» (p. 64).
Jean fait la connaissance du Chevalier au bureau de son père. Le Chevalier est le père de Samba. Nous pouvons voir les références de la lumière et de l’ombre aussi, Jean décrit le Chevalier, sa tête «…découpée dans du grès noir et brilliant…» (p. 66) et son visage «…son beau visage d’ombre serti de clarté…» (p. 67). Les images pénétrent dans l’esprit du lecteur.
Nous pouvons voir que Samba a une préoccupation de la mort quand il parle de la fleur (p. 69), c’est une première conversation bizarre entre les deux. L’auteur utilise l’image de la lumière et du feu pour décrire la scène (p. 70). Ce qui est intéressant, Samba est comparable à son père, il a une apparence de la pierre aussi, «Le visage de basalte de Samba Diallo» (p. 70). Pour Jean, et bien sûr pour nous, Samba Diallo est une énigme. Samba prie, et il pleure, à la fin intense du jour, «…fasciné par Samba Diallo pleurant sous le ciel. Il ne sut jamais comment s’acheva cette mort pathétique et belle du jour» (p. 72).
Le chapitre sept est vraiment intéressant aussi, il commence avec une description de l’horizon qui est comparable à la fin du monde, «Le soleil était suspendu, dangereusement, au-dessus de ce gouffre» (p. 86). Cette scène est liée aux idées du chapitre sept. Paul Lacroix, le père de Jean, et le Chevalier sont ensemble au bureau de Paul. Pour le deuxième fois, l’auteur nous montre que le Chevalier a «une stature de pierre» (p. 87). Les deux discutent la fin du monde. Leur differences nous révélent un conflit. Ce conflit est entre les deux, entre le noir et le blanc, entre leurs convictions, entre l’Afrique et l’Occident, et, plus importante, entre la foi et la science. Le Chevalier insiste que la vérité n’est plus accessible à la fin de l’histoire, il dit que l’Occident se meurt «…lentement sous les poids de l’évidence» (p. 90). Le Chevalier attends pour la fin, et la vérité. Paul est fasciné, «Leur néant, ils l’appellent l’absolu. Ils tournent le dos à la lumière, mais ils regardent fixement l’ombre» (p. 90). Je suis fascinée aussi, à mon avis le Chevalier et le monde qu’il represente sont vraiment courageux. Ils font confiance à la foi, à l’ombre, à l’incertitude et à la mort. C’est une tâche difficile pour la plupart des gens.
Le chapitre huit nous presente le fou. Il semble que le fou est perturbé, c’est vrai mais il est sage aussi. Il peut avoir des pensées profondes, ses yeux nous révélent ces pensées «Les traits en étaient immobiles hormis les yeux qu’habitait une inquiétude de tous les instants» (p. 98). La description de l’Occident est merveilleux, j’aime bien les images, «Alentour, le carrelage étendait son miroir brillant où résonnait le claquement des souliers…pour toucher du pied le froid miroir glauque et brillant» (p. 101). Le rapport entre le fou et le maître est touchant, «De sa main nue, il essuya les larmes de l’homme, puis, doucement, se mit à le bercer» (p. 105).
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