Samba a un rendez-vous avec Lucienne. Il agit d’une façon étrange, il flirte avec elle. Il lui presente un poème, et puis «Il baissa la tête, rabattit les commissures de ses lèvres, renifla et mima si bien un gros dépit d’enfant qu’elle éclata de rire.» (p.148). Son comportement m’intrigue, il ne semble pas que Samba soit un personnage sexuel. Pendant le roman, il n’a jamais aucune idée de sa nature sexuelle, si bien qu’il soit comparable à un prêtre. Il me rend confuse. Le flirt continue, ils agissent comme des amoureux, «Lucienne saisit et pressa sa main qui était restée sur la table. Il frissona.» (p.153). Pourquoi frissone-t-il ? Est-ce qu’il est timide, grâce au désir, où est-il dégoûté par sa féminité? L’image du «cœur battant» (p.156) m’interesse, est-t-il nerveux aussi ? Je ne crois pas que ce soit de l’amour qui gonfle son cœur. Il dit «Je crois que je préfère Dieu à ma mère.» (p.156). Est-ce que Samba préfère Dieu aux femmes ? Est-ce que la foi gonfle son cœur ?
Chez Pierre-Louis, il admire la fille Adèle, «Le jeune homme en éprouva un sentiment de plaisir qu’il regretta aussitôt, puis ce regret lui-même le surprit.» (p.160). Je crois que c’est une affirmation de sa dévotion à Dieu et de sa dévotion à ses habitudes.
Il parle de l’aliénation, «une grande absence» (p.161). La culture des Diallobé lui manque. Il dit que «l’homme est plus proche de la mort» (p.162) en Afrique, et que «la mort [s]’est redevenue une étrangère» (p.162). Il a besoin d’être plus proche de la mort pour être plus proche de Dieu. Il vit pour la mort, vraiment tout le monde vit pour la mort mais Samba attend la mort. Samba a très envie de la mort et, peut-être, la clarté.Il sent une «absence spirituelle» (p.163). Pour Samba, la mort est un choix meilleur que la vie, «Nous sommes vides de substance et notre tête nous dévore. Nos ancêtres étaient plus vivants.» (p.168). Il peut reconnaître ses propres doutes et la cause ses doutes. Il lutte contre ces doutes. Il veut être spirituel, il veut être un Diallobé. Malheureusement, il était devenu un hybride, entre l’Afrique et l’Occident, il n’est ni un Diallobé ni un Français.
Friday, December 4, 2009
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