Friday, December 4, 2009

Semaine 5

Le roman nous présente un nombre de personnages secondaires, mais ces personnages sont cruciaux pendant l’histoire. Je parle de Jean Lacroix, le Chevalier et le fou.

A l’école, Jean Lacroix fait la connaissance de Samba Diallo. Le chapitre cinq est intéressant parce que nous pouvons voir Samba comme Jean Lacroix peut le voir, et, bien sûr, le Chevalier aussi. Jean est un témoin principal pendant le chapitre. Il nous propose un aperçu profond de la vie et de l’histoire de Samba Diallo.

Il parle de la tristesse qui entoure Samba, «…Jean Lacroix croyait se souvenir que cette tristesse, il l’avait perçue dès les premiers moments de ses contacts avec Samba Diallo…» (p. 62).

Jean peut sentir un phénomène étrange, un silence mystérieux qu’il énerve. Ses perceptions sont formidables, Samba est le silence «Le trou de silence, la brèche de paix, c’était lui !» (p. 64). Ici, nous pouvons identifier le thème de la lumière que le langage nous montre pendant tout le livre, «son visage rayonnait» (p. 64).

Jean fait la connaissance du Chevalier au bureau de son père. Le Chevalier est le père de Samba. Nous pouvons voir les références de la lumière et de l’ombre aussi, Jean décrit le Chevalier, sa tête «…découpée dans du grès noir et brilliant…» (p. 66) et son visage «…son beau visage d’ombre serti de clarté…» (p. 67). Les images pénétrent dans l’esprit du lecteur.

Nous pouvons voir que Samba a une préoccupation de la mort quand il parle de la fleur (p. 69), c’est une première conversation bizarre entre les deux. L’auteur utilise l’image de la lumière et du feu pour décrire la scène (p. 70). Ce qui est intéressant, Samba est comparable à son père, il a une apparence de la pierre aussi, «Le visage de basalte de Samba Diallo» (p. 70). Pour Jean, et bien sûr pour nous, Samba Diallo est une énigme. Samba prie, et il pleure, à la fin intense du jour, «…fasciné par Samba Diallo pleurant sous le ciel. Il ne sut jamais comment s’acheva cette mort pathétique et belle du jour» (p. 72).

Le chapitre sept est vraiment intéressant aussi, il commence avec une description de l’horizon qui est comparable à la fin du monde, «Le soleil était suspendu, dangereusement, au-dessus de ce gouffre» (p. 86). Cette scène est liée aux idées du chapitre sept. Paul Lacroix, le père de Jean, et le Chevalier sont ensemble au bureau de Paul. Pour le deuxième fois, l’auteur nous montre que le Chevalier a «une stature de pierre» (p. 87). Les deux discutent la fin du monde. Leur differences nous révélent un conflit. Ce conflit est entre les deux, entre le noir et le blanc, entre leurs convictions, entre l’Afrique et l’Occident, et, plus importante, entre la foi et la science. Le Chevalier insiste que la vérité n’est plus accessible à la fin de l’histoire, il dit que l’Occident se meurt «…lentement sous les poids de l’évidence» (p. 90). Le Chevalier attends pour la fin, et la vérité. Paul est fasciné, «Leur néant, ils l’appellent l’absolu. Ils tournent le dos à la lumière, mais ils regardent fixement l’ombre» (p. 90). Je suis fascinée aussi, à mon avis le Chevalier et le monde qu’il represente sont vraiment courageux. Ils font confiance à la foi, à l’ombre, à l’incertitude et à la mort. C’est une tâche difficile pour la plupart des gens.

Le chapitre huit nous presente le fou. Il semble que le fou est perturbé, c’est vrai mais il est sage aussi. Il peut avoir des pensées profondes, ses yeux nous révélent ces pensées «Les traits en étaient immobiles hormis les yeux qu’habitait une inquiétude de tous les instants» (p. 98). La description de l’Occident est merveilleux, j’aime bien les images, «Alentour, le carrelage étendait son miroir brillant où résonnait le claquement des souliers…pour toucher du pied le froid miroir glauque et brillant» (p. 101). Le rapport entre le fou et le maître est touchant, «De sa main nue, il essuya les larmes de l’homme, puis, doucement, se mit à le bercer» (p. 105).

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