Samba Diallo est en France, il étude la philosophie là-bas à Paris. Il est chez Lucienne, son amie française. Il rencontre ses parents et son cousin. Samba décrit le père de Lucienne, il est pasteur et est comparable au maître, «…qui rappela à Samba Diallo, en dépit de la différence de couleur, le front, à la peau racornie par les longues prosternations, du maître des Diallobé.» (p.122). Il semble que Paul Martial est fort et intelligent, «…Samba Diallo reconnut l’inaptitude de cette bouche à prononcer des paroles futiles.» (p.122). Samba déclare qu’il ne boit jamais d’alcool. C’est une affirmation de sa religion. M. Martial est impressionné par sa foi, «Il a fait claquer sa chahâda, comme un étendard au vent.» (p.124). Samba discute sa situation ambiguë, le problème de rentrer au pays d’origine, et aussi des sentiments de l’aliénation en France. Il ne fait pas partie de la culture française mais la France a transformé Samba, il croit que sa transformation empêche son retour, sa perception a changé en France, «Il nous apparaît soudain que, tout au long de notre cheminement, nous n’avons pas cessé de nous métamorphoser, et que nous voilà devenus autres. Quelquefois, la métamorphose ne s’achève pas, elle nous installe dans l’hybride et nous y laisse. Alors, nous nous cachons, remplis de honte.» (p.125).
M. Martial indique qu’il respecte la foi en Afrique, et il espère que l’Afrique peut aider l’Occident, «J’escomptais qu’avec l’aide de Dieu, l’exemple de votre foi eût ravivé la nôtre, que l’Eglise noire que nous aurions suscitée eût très rapidement pris notre relais dans le combat pour la foi…» (p.128). Samba nous montre l’affirmation de sa religion pour la deuxième fois à la fin du chapitre un de la deuxième partie, il discute la situation en Afrique et il déclare qu’il favorise la foi à la santé. Il semble que Samba a foi en Dieu, mais ses mots sont contradictoires à sa réalité, il oublie encore de prier, «Tard dans la nuit, il s’aperçut qu’il avait oublié de faire sa prière du soir, et dut se faire violence pour se relever et prier.» (p.138). Sa foi est une habitude, peut-être une responsabilité forcée.
Friday, December 4, 2009
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